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ville de vanves - Page 1275

  • LA GALERE A VANVES DES RIVERAINS DES CHANTIERS ARISTIDE BRIAND : « c’est le bazar ! »

    Les riverains des cinq chantiers immobiliers de la rue Aristide Briand ont donné une idée de l’enfer qu’ils subissent à l’occasion de la réunion de suivie régulièrement organisée par la mairie avec les promoteurs ou leurs représentants, la sentinelle (Gérard Laubier) et depuis peu, le régulateur de trafic (M.Deschamps) mis en place par la ville voilà quelques mois, comme ce fut le cas, Mercredi dernier en fin d’après midi à la maison de retraites Larmeroux. Pascal Vertanassian, maire adjoint qui animait la réunion a eu face à lui, des riverains tout à fait mécontents « du ballet de camionnettes (blanches)  qui ne sont pas  mieux que les camions » lorsque le gros œuvre est terminé. D’autant plus qu’il s’agit de nombreux sous traitants moins bien maîtrisés par l’architecte ou un chef de chantier comme c’est le cas lors de la phase gros oeuvre 

    « C’est le bazar ! » selon les riverains. Malgré la présence du régulateur qui fait de son mieux « pour contraindre les récalcitrants » entre 7H et 9H et qui  a été confirmé par la mairie lors de la dernière réunion publique du quartier des Hauts de Vanves. « Il a fait pas mal d’écrémage. Mais certains passent à travers les filets et arrivent maintenant à 5H » constatait le DGST (Directeur Général des Services Techniques) qui a donné un bilan de son activité : Sur 150 matinées de présence, 90 l’ont vu intervenir pour stopper les livraisons avant 7H30, heure du démarrage des chantiers, car les nuisances se déroulent entre 7H et 9H lorsque les camions arrivent et que les riverains partent au travail. « Maintenant, ils viennent avant la mise en place du dispositif chaque matin alors que le régulateur est là dés 6H ! » Et il a donné des exemples avec l’enlèvement d’une benne utilisée sur le chantier Vinci : « Elle a été enlevée et remplacée  une première fois à 5H55. Je suis intervenu pour dire au chauffeur de ne pas venir avec 7H30. Le lendemain,  il est venu à 5H »  a raconté M.Deschamps qui a été menacé par l’un d’entre eux qu’il a repoussé. « Les chauffeurs n’en n’ont rien à foutre ! » selon un riverain qui s’est vu entendre dire par l’un d’entre eux :« J’arrive de Charleville Méziéres. J’en ai rien à foutre de vos conneries ! ». Sur le chantier d’Akera Proderim (résidence Atelier) qui est en cours de finition, 14 camionnettes sont arrivées un jour en même temps pour décharger et ont bloquée la villa des Matrais. « Les chauffeurs sont désagréables ! Il n’y en a un un qui est arrivé à 7H. Il n’a pas pu décharger la terre avant 11H. Et bien il est resté là  avec son camion qu’il a bricolé, en mettant la musique à fond. Un autre a bloqué pendant une heure la villa des Matrais à l’heure des départs à l’école et au bureau et il est allé boire un café à la gare en prenant son temps » ont raconté les riverains de la villa des Matrais. « Maintenant, j’appelle la police systématiquement » a indiqué le régulateur. « Nous examinons avec le maire comment la police municipale peut venir vous rejoindre et vous appuyer » a indiqué Pascal Vertanassian.

    Les représentants des promoteurs avaient fait le point sur l’ensemble des chantiers auparavant : Un est terminé, la Villa Coche, « les trottoirs ayant été complétement refait et la zone restituée en l’état initial » selon le DGST. Un autre est sur le point d’être livré, le 14 Juillet prochain, puisque ses habitants pourront commencer à s’installer dès le 1endemain : Il s’agit de l’Atelier (26 logements) d’Areka Proderim  à l’angle de la Villa des Matrais et de la rue Aristide Briand en cours de finition. « Les plantations seront réalisées en Novembre » a indiqué le représentant du promoteur qui a dû répondre à des riverains mécontents de l’endommagement de la chaussée provoqué par les camions lors du chantier, et un affaissement provoqué par la décompression des sols, en réfutant sa responsabilité au vu du rapport de l’expert : « On ne peut pas laisser comme cela une chaussée défoncée par vos camions ! Pourquoi ne faites-vous pas comme Vinci qui a remis en ordre entièrement  l’impasse Marcheron » a demandé Gérard Laubier à ce représentant qui chipotait sur l’état de la rue en ayant une expression malheureuse : « Ne nous prenez pas pour des vaches à lait ! » après qu’un riverain eu estimé qu’il n’en était pas à 5000 € prés pour un tel chantier. « Vous avez détérioré notre qualité de vie depuis un an. Pourtant le chantier avait bien démarré, mais il se termine mal, avec cette rue endommagée, fissurée » a surenchérit une riveraine. Le DGST a indiqué qu’il était intervenu auprés des promoteurs, des investisseurs qui se font représentés et sont très peu coopératifs dans le cadre de telles opérations. Contrairement à Vinci qui a refait entièrement l’impasse Macheron qu’il a utilisé pour son chantier en creusant une tranchée et qu’il a  remis entièrement en état. « On a un promoteur à l’écoute et un autre qui ne l’est pas en se retranchant derrière son référé préventif »

    Le chantier Vinci de 34 logements (projet Tandem)  a vu se terminer le gros œuvre. « On est hors d’eau et hors d’air. On a commencé  les cloisons, le carrelage, et les espaces intérieurs » a indiqué la représentante de ce promoteur qui a dû faire face à une levée de bouclier contre le ballet des camionnettes des sous traitants. Le Chantier Martek de 63 logements  (Villa Aristide) a pris 3 mois de retard à cause des ennuis rencontrés par l’entreprise de gros œuvre, une expertise judiciaire ayant été initié par les riverains de la villa des Matrais suite aux affaissements de terrains et fissures (très graves pour certaines) apparus dans les pavillons mitoyens. « On est très motivé pour que les choses se terminent rapidement » a indiqué son représentant. « Vous n’avez plus la main, mais vous pourriez pousser vos assureurs pour faire avancer les choses » lui a demandé un riverain. « J’ai visité les pavillons, et je ne souhaite pas que cela vous arrive » a ajouté Pascal Vertanassian. « On se heurte à l’inertie du système » selon un autre habitant qui demandait une intervention de la mairie. « Elle ne peut pas intervenir dans un contentieux entre deux personnes privées » a indiqué le DGST - « mais vous pouvez bloquer le chantier ! » - « Il faudrait prendre un arrêté motivé ! Mais les moyens légaux sont activés et l’expert judiciaire prend du temps pour trouver un accord ». L’expérience de ces chantiers dans ce quartier des Hauts de Seine devrait servir à mettre au point une meilleure stratégie et un plan de circulation et de stationnement drastique vis-à-vis des chauffeurs de camions et camionnettes de toutes sortes qui ne respectent rien à l’occasion du chantier Niwa 

  • EVENEMENTS ESTIVAUX A VANVES / UN DEPART ET UN LANCEMENT

    La coupe du monde de football, les pots et les fêtes de fin d’année scolaires dans nos établissements scolaires, un soleil qui perce incitant à un temps de farniente que les vanvéens prennent sur les terrasses des cafés…  commencent à donner un air de vacances à Vanves, avec des activités estivales qui reviennent comme le Barbeccue du Mercredi soir dans les jardins la paroisse Saint Remy, comme ce fut le cas hier soi, avec une vingtaine de personnes. Retour sur quelques événements de ces derniers jours

    SORIN : « C’EST POUR DES JEUNES COMME PAOLO QUE L’ON EST PROVISEUR ! »

    La communauté Micheletienne s’est retrouvée mardi en fin d’après midi sous le préau du C.D.I., pour un pot très amical saluant le départ de Patrick Sorin, proviseur, après 9 ans de service, pour un  nouveau poste à Jeanson de Sailly. Quelques élus étaient présents,  Bernard Gauducheau (UDI) qui lui a remis la médaille d’or de la ville de Vanves, avec une cravate, Isabelle Debré, sénateur,  Catherine Margaté maire de Malakoff qui lui a offert un livre sur sa commune, Guy Janvier conseiller régional (PS), Marc Lipinski conseiller régional (EELV), avec quelques anciens élèves dont le président de l’amicale… et bien sûr de nombreux enseignants et personnel  l’encadrement et de services. « J’ai toujours préféré les arrivées aux départs. Je voudrais vous remercier pour votre attachement à Michelet, établissement atypique qui a une âme, et qui donne ce sentiment d’appartenir à une communauté. « Michelet un jour, Michelet toujours ». Michelet, dans l’inconscient collectif, est considéré comme un établissement prestigieux, étoilé, ce qui conduit très régulièrement des familles à effectuer des démarches pour que leur progéniture y entre » a-t-il déclaré. « Vous  êtes à l’origine de cet « effet établissement », de cette alchimie. Elle se construit aussi avec les parents, les communes, un établissement scolaire se devait d’entretenir des relations avec les collectivités territoriales, commune, département, région » a-t-il indiqué.

    Puis, il est revenu sur les raisons de son départ, comme il l’avait fait dans son interview dans le blog : « Pourquoi partir ? J’ai toujours revendiqué le droit au changement et au mouvement, allez voir ailleurs. Avec le temps, la capacité d’impulsion s’émousse. Vous avez besoin de travailler avec un nouveau proviseur ». Il a fait part de ses insatisfactions : Ne pas avoir pu juguler l’inexorable progression des élèves (2300) – « il faudra s’ateler à la sectorisation entre les deux collèges » – ne pas consacrer assez de temps au personnel TOS – et ne pas avoir complètement réglé la réfection  des équipements sportifs qui devrait tut de même démarrer avec la piscine. « 9 ans est une tranche de vie importante ! Avec deux moments, l’un  difficile : la disparition d’un professeur et de deux élèves coup sur coup ; et l’autre heureux : Paolo qui est venu témoigner de son parcours après son entrée à HEC. Et pourtant ce n’était pas évidemment avec deux redoublement de seconde, une 1ére en STG….C’est pour cela que l’on est proviseur »

    JANVIER LANCE SON SEL OFFICIELLEMENT

    Quelques jours plus tôt, samedi, Guy Janvier, conseiller général, avait réuni une vingtaine de personnes pour leur présenter son projet de SEL (Systéme d’Echange Local) lancé dans le cadre de l’économie solidaire. « Avoir un lieu où se rencontrent des gens qui n’ont pas de besoins particuliers et ceux qui en ont. C’est créer des liens sociaux dans le cadre de cette solidarité de proximité » a-t-il expliqué avec un témoignage du responsable du SEL de Clamart qui fonctionne depuis 1999 et servira d’exemple à Vanves : « Le but est d’échanger entre voisins et amis, des services  qui ne sont pas régulier, pour éviter d’être accusé de faite du travail au noir, et concurrencer des artisans. lls sont comptabilisés chaque mois, mais en excluant les euros. Nous utilisons une monnaie fictive, le petit pois qui correspond à une minute de travail. Et ses unités sont comptabilisés chaque mois pour chaque membre. Les annonces ou les demandes s’effectuent par un site internet accessible aux membres grâce à code. Nous organisons des BLE (Bourse d’échange local) pour des livres, des confitures…une fois tous les trimestres » a-t-il expliqué en indiquant que des échanges se font au niveau régional (Inter SEL Ile de France)  et national  (Route du SEL) qui permet d’échanger des services qui vont jusqu’à l’hébergement ou le co-voiturage. Guy Janvier a insisté sur les liens créées au sein de ce SEL – « on ne vient pas pour consommer » – de personnes qui se rencontrent régulièrement et se connaissent. Tous les mois à Clamart, ils organisent un repas partagé. Le SEL devrait se concrétisera à la Rentrée. Une nouvelle étape après la création des AMAP ou l’habitat participatif avec l’Usine dans ses nouveaux liens de proximité que des vanvéens veulent susciter 

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN AVIS POSITIF SUR LE TRACE SUR FONDS D’INQUIETUDES SUR SON FINANCEMENT

    Le Conseil municipal de Vanves a eu l’occasion de donner son avis, le 25 Juin dernier,  sur la compatibilité du PLU (plan Local d’Urbanisme) rendu nécessaire pour la réalisation du réseau de transport public du Grand Paris Express (GPE). Il intervenait à un moment où quelques inquiétudes  sont apparues sur le financement de ce projet qui ont été démenties : « Elles ne concernent pas le tracé, et les conditions financières sont confirmées. Mais les problèmes pourraient se poser au niveau de la réalisation technique » n’a pas caché Jean Yves Le Bouillonnec qui préside le Comité Stratégique de la SGP avec comme chargé de Mission, Jeremy Coste, maire adjoint de Vanves, auquel a rendu hommage, lors d’une de ses assemblées, l’un de ses éminents membres, Jean Pierre Fourcade qui anime le groupe de travail sur l’environnement des gares.  

    Le Préfet des Hauts de Seine a eu l’occasion de faire le point sur ce projet  lors de son audition par le Conseil Général Vendredi dernier : « Avec la création de 4 lignes du GPE, les 3 premières lignes étant placées sous la maîtrise de la SGP, le département est concerné par la lignes 15 Sud, 15 Ouest et 18 (qui reliera l’aéroport d’Orly à Nanterre via Versailles Chantier) et Orange dont la mise en service est prévue au-delà de 2030. Nous sommes associés avec les élus et la SGP pour définir les projets de gares sur l’ensemble des territoires qui sont également un enjeu d’aménagement et d‘enrichissement de la capacité de ces territoires à vivre avec l’ensemble de leurs contraintes et de leurs ambitions. Ce sont plus de 25 Milliards d’euros de dépenses sur l’ensemble du programme, 22 milliards pour les lignes 15 et 18. Il est assuré par des recettes fiscales qui sont affectés, une dotation de l’Etat de 1 milliard d’euros, des contributions des collectivités locales (225 M€) dans le cadre d’un protocole signé en Janvier 2011, le solde étant couvert  par l’emprunt qui sera lui-même, couvert par les recettes  d’exploitation de ces lignes » a t-il indiqué en insistant sur « ce projet majeur qui ne peut se faire sans concertation extrêmement forte et la SGP a tenu, et on l’apprécie, à faire sorte d’aller bien au-delà des concertations prévues par les textes, en engageant des concertations en amont avec l’ensemble des collectivités partenaires concernées par ce projet, à la fois sur le tracé et sur l’implantation des gares. La protection des nuisances est un enjeu qui est intégré dans ce projet, la SGP a établit un cahier des charges extrêmement stricte en direction de ses maîtres d’oeuvres. On essaiera également dans le schéma directeur d’évacuation des déblais et des déchets, d’utiliser au maximum les voies d’eau (Voie fluviale et ferrée) pour limiter au maximum la circulation des poids lourds ». Enfin, il a insisté sur l’enjeu pour l’emploi : « Ce projet produira 15 à 20 000 emploi directs en phase chantier avec des clauses d’insertion dans les marchés publics, et à terme, par le surcroît de richesse qu’importera ce projet, c’est la cible, d’obtenir la création de 115 000 emplois supplémentaires sur l’ensemble de la Région, qui sera la conséquence de la mise en oeuvre de ce grand projet ».

    Vanves est concerné par le tracé de la ligne 15 Sud, Pont de Sévres  où le premier tunnelier devrait être installé dés la fin de l’année et Noisy Champs, soit 35 km de long, 16 gares  dont celle du « Fort d’Issy-vanves-Clamart ». La ville est très peu concernée par le tracé de l’infrastructure du tunnel, sauf sur une quarantaine de mètres environ au bout du petit triangle formé par le Clos Montholon, et par les emprises souterraines de la gare. Ce qui n’a pas empêché l’Etat d’engager une procédure de mise en compatibilité des documents d’urbanisme dans l’ensemble des communes traversées, ne permettant pas la réalisation de ce premier tronçon. Les évolutions proposées concernent deux documents : le rapport de présentation dans lequel est ajouté dans le chapitre consacré aux transports collectifs, une description des principales caractéristiques du futur réseau GPE, et le réglement avec des modifications dans deux articles de la zone UD (2 et 12). Dans le premier (Art 2) qui  a vocation à préciser les occupations et utilisations du sol admises, il est proposé d’autoriser également les installations classées liées aux constructions et installations nécessaires à GPE. Dans le second (Art 12) qui concerne les normes de stationnement (une place pour 200 m2 de surface de plancher), la modification prévoit que « pour les constructions et installations nécessaires au réseau de transport public du Grand Paris, les capacités de stationnement seront appréciés en fonction des besoins estimés ». Ce qui a suscité une question de Lucile Schmid (EELV) : « Qu’est-ce que signifie « en fonction des besoins ? ». Pascal Vertanassian, maire adjoint UDI,  l’a rassuré en répondant que « la pointe du Clos Montholon est tout à fait inadapté à l’implantation de parking ».